PHOTO SOCIALE



Au sein de L’œil parlant, nous sommes animé.es par le désir de travailler avec la photographie, auprès de groupes sociaux fragilisés. Les projets d’intervention sociale que nous animons, se déploient le plus souvent sur plusieurs mois, auprès d’un groupe constitué, en partenariat avec une structure sociale.

Ces projets permettent de travailler la confiance en soi, l’estime de soi et le pouvoir d’agir des participant.es, qu’iels fassent partie d’une communauté sociale (ex : personnes en situation de migration) ou qu’iels aient vécu des expériences similiaires (ex : femmes ayant subi des violences).

Nos projets contribuent à la restauration de parts d’identités abîmées par les parcours de vie des personnes. Nous leur proposons une autre forme d’expression (le langage de la photographie étant relié à l’inconscient). Les projets se concluent le plus souvent par une exposition. Celle-ci donne lieu à des prises de paroles en public et génère la fierté des participant.es pour le travail accompli.

Références


L’espace Agnès Varda (anciennement Restaurant social Pierre Landais), ADAES44, Citad’Elles - Ville de Nantes, Conseil Départemental de Loire Atlantique, Centre de Détention de Nantes, ADOMA, ESBAN - École des Beaux-Arts Nantes-Saint-Nazaire, Solidarités Jeunesses, et. 


#participatory photography ou photographie participative  #empowerment #lien social
#auto-représentation #dialogue social #estime de soi





CI-CONTRE


Parce que nous sommes infini.es 2021
Espace Agnès Varda - Nantes
Public mixte en grande précarité
Finacement : Conseil Départemental de Loire Atlantique (Culture Social) et Ville de Nantes
Partenaires : Art Delivery, ESBAN
Artiste intervenante : Adeline Praud
Assistante : Adeline Moreau





NOTRE MÉTHODE
LA PHOTOGRAPHIE PARTICIPATIVE



En tant qu’outil de communication et de représentation, la photographie a la capacité de renforcer des identités, de les interroger ou de les transformer. Elle crée des espaces de dialogue et de réflexion qui peuvent tisser et solidifier les liens entre différents groupes sociaux d’une même société.

Une approche participative de la photographie consiste, dans le cadre d'un projet coordonné localement, à fournir à un groupe social marginalisé ou opprimé, des appareils photos pour que ses membres saisissent eux-mêmes des images de leur réalité, afin de restituer des photographies personnelles capables de déconstruire des stéréotypes et de soutenir des parcours de résilience.

Cette approche travaille l'estime de soi des participant.es, (re-)crée du pouvoir d'agir et génère de nouvelles capacités d'action face à la problématique questionnée par le projet.

La photographie participative recouvre un champ large d'actions ; la notion est elle-même sujet à controverse. En tant que méthodologie, elle est issue d'actions menées dans les domaines de la recherche et du développement international. Son utilisation varie en fonction de la problématique abordée, du groupe de participant.es et du contexte du projet.

Champs d'action


  • accompagnement social
  • action culturelle
  • recherche action en science sociale
  • démocratie locale
  • campagne de mobilisation internationale
  • démarche d'expression populaire, mobilisation citoyenne


Pourquoi mettre en œuvre un projet de photographie participative ?


  • documenter des environnements de vie multiples
  • faire entendre les voix des groupes sociaux précarisés
  • faire émerger un dialogue social
  • sensibiliser le grand public et les élu.es sur les réalités des plus vulnérables
  • construire une société au sein de laquelle chacun.e peut se représenter lui/elle-même
  • proposer des nouvelles données d’évaluation du champ social




Découvrir notre projet Ouvrir le diaphragme






Concrètement, comment ça se passe ?


  • Des structures partenaires identifient une population auprès de laquelle elles souhaitent intervenir.
  • L’œil parlant propose une série d’ateliers qui se déploient sur un temps défini, à partir des objectifs, des attentes et du contexte connus.
  • Un planning est élaboré et mis en œuvre.
  • L’évaluation et la restitution constituent la fin du cycle du projet.
  • Le processus compte autant que les résultats. La qualité de l’expérience vécue par les participant.es compte autant que la restitution ou l’usage qui est fait des photographies pour une campagne de sensibilisation ou de plaidoyer par exemple.





Les définitions de la photographie participative varient en fonction des projets et des professionnel.les qui les portent. 

Voici ce que nous défendons.


  • Les projets de photographie participative visent l'implication des groupes sociaux dans les décisions qui les concernent.
  • Plutôt que de vouloir « donner une voix » aux personnes, il s'agit plutôt de penser à comment ces voix peuvent être amplifiées ou écoutées par un public particulier.
  • Le rôle du/de la facilitateur/trice a un impact fort sur le groupe et le projet. En opposition à la posture de l'artiste intervenant, le facilitateur accompagne le groupe en travaillant à son effacement.
  • Cette approche utilise le pouvoir de l'image comme moyen d'expression, de documentation, d'imagination, de sensibilisation et de communication.
  • La photographie participative peut être utilisée dans différents cadres pour atteindre une diversité d'objectifs incluant le dialogue social, les transformations sociales, des bienfaits thérapeutiques, la recherche, la communication, l'évaluation et le plaidoyer, etc.



Un projet de photographie participative


  • Vise un changement social positif par l'auto-représentation et le plaidoyer.
  • Est porté en partenariat avec une structure locale, experte de la problématique travaillée.
  • Engage idéalement la participation des différents acteurs concernés sur l'ensemble du cycle du projet.
  • Est idéalement piloté par un groupe composé : de professionnel.les, de facilitateurs/trices, d'élu.es, d'expert.es et de personnes qui partagent ou ont partagé la problématique des participant.es. (dépent de l’importance du projet)
  • Implique un cycle de projet allant de la production à la dissémination des résultats, en passant par la réalisation, la divulgation, la célébration et l'évaluation.
  • N'est ni une thérapie (même si des bénéfices thérapeutiques peuvent être constatés), ni du développement personnel ou encore de la pratique artistique amateur.

Ça ressemble à quoi un projet de photographie participative ?



  • Il n'existe pas de projet type. Chaque projet est unique. Nous les fabricons sur mesure.
  • Le projet dépend d'une organisation locale, experte de la question/problématique travaillée.
  • Il est porté par une structure qui l'imagine, le coordonne et le met en œuvre (L’œil parlant).
  • C'est un projet structuré autour d'ateliers, qui se déploie dans un temps déterminé et qui utilise la photographie pour mettre en dialogue les participant.es, avec eux-même, le groupe, leur problématique et la société civile.
  • C'est une expérience humaine au sein de laquelle chacun.e doit pouvoir trouver sa place.
  • C'est une expérience capable d'impacter, positivement et sur la durée, la vie des participant.es.


Les capacités travaillées chez les participant.es sont :


  • la prise de parole en public
  • l’estime de soi
  • la communication interpersonnelle
  • le travail en équipe
  • l’utilisation de la photographie pour générer des discussions autour de la problématique travaillée, et des réflexions sur les expériences personnelles



Vous êtes intéressé.es par cette approche ?


  • Nous imaginons un projet avec vous, en partenariat avec les structures expertes. 

  • Nous imaginons des projets / ateliers sur-mesure pour répondre à vos besoins en médiation ou en termes de dialogue citoyen.


Contactez-nous !






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